MICHEL DUFRANNE
MICHEL DUFRANNE

30 juin 1982, le soleil brille à Bruxelles (c’est assez rare pour être souligné) ; mue par une étrange pulsion, la mère de Michel Dufranne lui offre son premier jeu de rôles pour son 12e anniversaire. 30 juin 1983, le soleil brille encore à Bruxelles (ce n’est donc pas si rare que ça) ; terrifiée par une année passée à voir son fils chéri ourdir des plans machiavéliques et décrire des sectateurs visqueux, la mère de Michel Dufranne met tout en œuvre pour l’éloigner du jeu de rôles en lui offrant, pour son 13e anniversaire, ses premiers “vrais” jeux de société : Diplomacy et Fief.

Après de “brillantes” études de Psycho à l’Université Libre de Bruxelles, où il rencontre ses comparses ludiques de toujours autour de parties houleuses de Mafia (oui, oui… celui-là), d’affrontements tendus à Squad Leader ou de parties (encore plus houleuses) de Republic of Rome et de Civilization, il s’installe un temps à Montréal où il gaspille ses rares heures de sommeil à taper le carton à grands coups de Black Lotus, Mox et autres Channel-FireBall. Après un détour par Bruxelles pour mener des activités de recherche à l’Université dans le domaine des serious games appliqués à l’apprentissage des langues, Michel Dufranne prend la route de Paris pour travailler dans l’édition de BD. Il profite de ses nuits solitaires parisiennes pour écrire des suppléments de jeux de rôles pour Multisim, Halloween Concept, Asmodee, Siroz et Darwin Project… mais ne le dites pas à sa mère, elle est toujours convaincue qu’il ne touche plus aux JdR. Profitant de ses différentes collaborations médiatiques (Radio Campus, Science-Fiction Magazine, Pavillon Rouge, Femmes d’Aujourd’hui, RTBF) comme critique littéraire, Michel Dufranne joue des coudes pour placer des chroniques ludiques ; chroniques qui lentement mais sûrement se pérennisent…

[Notez que parfois, il aime “se cacher” derrière le pseudo de “Miroslav Dragan”]